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L’EMDR (Eye Movement Desensitization and Reprocessing), inventée par Nadine Shapiro, est une technique de désensibilisation et retraitement de l’information, très utile en cas de traumatisme psychique ou de deuil impossible.
Je l’utilise principalement avec les adultes mais elle peut aussi être adaptée avec des enfants et des adolescents.

Je l’intègre généralement à un suivi thérapeutique plus large mais certaines personnes ont juste besoin de quelques séances d’EMDR pour venir à bout d’un traumatisme isolé.

Pour en savoir + : voir le site d’EMDR France

 

L’empathie est au cœur de la pratique du thérapeute humaniste.

Elle est une de mes valeurs princeps et un outil thérapeutique d’une puissance rare.

Elle ne se décrète pas mais s’expérimente et se vit, de façon unique dans toute relation psy/client, et d’instant en instant.

Elle permet d’avoir accès au subconscient ; et elle donne au thérapeute l’occasion de prendre soin et de réparer en profondeur la psyché.

L’approche empathique suppose que l’enfant a des raisons de se comporter comme il le fait. Identifier les besoins sous-jacents aux comportements exagérés d’un enfant permet d’y répondre plus efficacement. L’approche empathique privilégie l’attachement et l’autonomie de l’enfant et s’inscrit dans le courant de la psychologie humaniste. Elle soulage le parent en lui offrant des outils concrets et efficaces pour le quotidien. Pas de culpabilité pour le parent, plus de tendresse, plus d’écoute et de respect mutuel et plus de coopération de la part des enfants !

Vers une parentalité positive… c’est quoi ? C’est devenir un parent aidant… un parent facilitateur, un parent qui accompagne, qui guide… Un parent aimant c’est un parent qui cherche davantage la coopération que la compétition. C’est prendre l’enfant pour une personne, c’est-à-dire pas comme une grande personne. C’est tenir compte du fait que l’enfant a des besoins différents à chaque âge.C’est comprendre qu’en réalité l’enfant cherche à devenir grand, à devenir autonome. Comment l’accompagner sur ce chemin ? La parentalité positive encourage à une parentalité non-violente et à des rapports chaleureux entre les parents et leurs enfants. Elle ne voit pas les comportements des enfants comme des tentatives de prises de pouvoir sur les parents, elle s’interroge sur les causes. Elle propose des approches efficaces.

L’amour n’est pas une récompense, c’est un carburant pour nos enfants !

Voici une courte vidéo pour illustrer cette approche !

La Théorie Polyvagale de Porges offre la possibilité de mieux comprendre le fonctionnement de son système nerveux autonome (SNA) ; celui-ci agit un peu comme une tour de contrôle qui évalue à chaque instant le niveau de danger et de sécurité à l’extérieur comme à l’intérieur de soi.

L’application thérapeutique de la TPV permet de retrouver un sentiment de sécurité et de mieux réguler son fonctionnement psychique pour prendre le risque d’oser vivre.

Pour en savoir + : c’est par ici !

Les émotions sont au cœur de la vie.

Au nombre de 7 – peur, colère, joie, tristesse, honte, dégout, amour – elles ont chacune leur raison d’être dans l’histoire de l’humanité et dans chaque histoire personnelle. Elles sont portées par la voix, le corps, les yeux, le mouvement. Les tensions corporelles nous mènent aux émotions enfouies.

Le travail thérapeutique avec les adultes et les enfants revient d’abord à leur faire une place, à les accueillir et à leur permettre de s’exprimer pleinement, en pleurant, criant, tapant, riant, sautant…

Le sujet apprend à se familiariser avec son monde interne, à nommer ses émotions et les sensations qui y sont reliées et à les accepter.

Les émotions conduisent l’adulte qui a grandi à découvrir l’enfant intérieur qu’il a peut-être laissé un jour tout seul et qui lui crie sa souffrance de toutes les façons possibles…c’est alors que l’adulte qu’il est devenu, a la possibilité de lui ouvrir les portes de son cœur et de lui donner la main.

Restaurer et renforcer le lien avec autrui

La Méthode RE® (Relationship Enhancement), que l’on peut traduire par « Embellissement de la relation » a été créée par Bernard et Louise Guerney aux Etats-Unis dans les années 60. Importée et adaptée en France en 1996, par Nicole et France Sarradon, cette méthode permet de restaurer et de renforcer le lien avec autrui.  

Basée en particulier sur l’Empathie et le Savoir-Dire, la Méthode RE® permet d’œuvrer au cœur de la relation et donne les clés du Savoir-Ecouter et du Savoir-Dire. L’objectif est de résoudre (ou dissoudre !) les problèmes et conflits interpersonnels, de prendre en compte les attentes et perceptions de chacun, dans une volonté d’améliorer les relations dans les domaines familial, amical ou encore professionnel.

La méthode qui s’effectue à partir d’exercices guidés (apprentissage de 10 savoir-faire) enseigne à exprimer clairement les sentiments éprouvés lors de situations problématiques : colère, incompréhension, rancœur, abattement, tristesse, solitude… et ce de manière constructive, sans endommager la relation. La Méthode RE® demande de passer par le ressenti, plus que par l’analyse. Elle ne requiert pas de se plonger dans le passé, ni dans l’introspection, de l’un comme de l’autre. 

Pour en savoir plus : voir le site de l’IFRE

Les enjeux de cette thérapie de couple sont :
– Entendre l’autre et se sentir entendu dans un contexte sécurisé et sécurisant
– Dire de manière à ce que l’autre puisse écouter
– Avoir des guides concrets pour ce faire
– Construire ensemble les issues
– Retrouver confiance en soi, en l’autre, en la relation
– Retrouver l’élan d’être. Et d’être ensemble. – Restaurer l’intimité

Nous utiliserons ensemble la Méthode RE® dans la thérapie de couple lorsque ce sera adapté à la situation. C’est à dire lorsque le lien, même malmené, voire endommagé, fragile, existe encore.

La Thérapie Non-Directive par le Jeu appelée aussi Thérapie par le Jeu Centrée sur l’Enfant donne à l’enfant la possibilité de développer ses propres solutions inventives et émotionnelles, grâce au processus à l’œuvre dans les séances et à l’application de limites appropriées, mises en place par le thérapeute.

Elle tire son intérêt du fait que le Jeu constitue pour l’enfant un moyen privilégié pour évoquer, construire et réparer son monde intérieur et ses relations interpersonnelles.

Cette forme de thérapie est très courante dans les pays anglo-saxons et dans beaucoup d’autres pays mais peu connue encore en France. Elle est d’une force inégalable à mes yeux, pour travailler avec les enfants.

Les parents participent de ce processus et y sont associés ; je les reçois très régulièrement, suivant des modalités précises.
Cette forme de thérapie s’utilise principalement avec des enfants de 3 à 14 ans.

Pour en savoir + : (en anglais) : www.playandfilialtherapy.co.uk

La thérapie filiale a été créée par Bernard et Louise Guerney dans les années 60 aux Etats Unis.

Elle était quasi inconnue en France jusqu’à ce jour.

Le thérapeute et les parents s’engagent dans un processus conjoint d’aide à l’enfant tandis que le parent est soutenu à tout moment par le thérapeute qui enseigne aux parents les principes et les compétences impliqués dans la thérapie par le jeu non-directif. Le thérapeute fait des démonstrations (avec l’enfant) et des jeux de rôle avec les parents pour mettre en pratique les compétences, mais il est également à la disposition des parents comme « base de sécurité » à partir de laquelle ils peuvent explorer leur relation avec leur enfant. L’accent est mis sur le renforcement positif tout au long du processus d’apprentissage, afin que les parents se sentent en confiance et soutenus.

Dans la thérapie par le Jeu Non directive, ce sont les thérapeutes qui mènent les séances de jeu.

Dans la thérapie filiale, ce sont les parents qui sont formés pour mener des séances de jeu centrées sur l’enfant avec celui-ci ; ils acquièrent ainsi eux-mêmes les compétences nécessaires pour devenir les agents thérapeutiques du changement. Les grands principes de la thérapie par le jeu s’appliquent : le jeu est une forme essentielle de communication et de guérison pour les enfants, fournissant un moyen par lequel l’enfant peut exprimer des sentiments difficiles et travailler sur des expériences difficiles en présence d’un adulte de confiance.

La thérapie filiale combine les principes et techniques de la thérapie familiale et de la thérapie par le jeu et est structurée de manière à renforcer la relation parent-enfant. Il s’agit d’une intervention qui a fait l’objet de nombreuses recherches et validée empiriquement. Les parents apprennent à créer une relation de compréhension et d’acceptation de leurs enfants, sans jugement.

Contrairement à la thérapie par le jeu conventionnelle, les parents sont pleinement impliqués. Elle confirme que les parents sont les personnes les plus importantes pour la guérison et le développement de leur enfant. Les séances avec le parent fournissent un processus thérapeutique créatif grâce auquel l’enfant peut retravailler en toute sécurité les expériences et les problèmes qui ont influencé et continuent d’affecter l’enfant et parfois toute la famille.

Les parents peuvent-ils vraiment acquérir des compétences thérapeutiques ?

Oui. En fait, lorsque les parents dirigent les séances, l’impact thérapeutique est renforcé et accéléré car la thérapie est dispensée par une personne qui est déjà une personne clé dans la vie de l’enfant, et ce faisant, cette relation centrale est puissamment renforcée. Les parents apprennent à appliquer des compétences importantes telles que l’établissement de limites et l’écoute empathique au cours de ces séances de jeu. Avec le temps, ces compétences peuvent être étendues à des situations quotidiennes, de sorte que le parent et l’enfant peuvent jouir d’une relation plus positive et que le comportement « difficile » de l’enfant diminue en conséquence.

Le temps investi par les parents dans la thérapie filiale est-t-il important ?

Oui, c’est un vrai investissement. Le temps varie en fonction des familles et des problématiques.

Mais de nombreux parents estiment que le temps consacré à la formation et aux séances hebdomadaires est plus que compensé par le temps et l’énergie économisés pour faire face au comportement « difficile » ou problématique. Au fur et à mesure que le parent aide l’enfant à changer et à grandir, la relation entre le parent et l’enfant connaît également une profondeur, une croissance et un changement accrus. Et comme le prouvent les recherches, les effets sont durables et de grande portée au sein du système familial.

À quels types de familles et à quels types d’enfants s’adresse la thérapie filiale ?

La thérapie filiale a permis d’obtenir de bons résultats pour de nombreuses difficultés rencontrées par les enfants et les familles, telles que les comportements « débordants », l’anxiété, la dépression, les difficultés relationnelles, les maladies chroniques et les événements traumatiques, entre autres.

Les enfants qui vivent des situations stressantes à la maison ou qui sont confrontés à des défis dans d’autres contextes sociaux peuvent également être plus vulnérables que les autres enfants et présenter une série de difficultés sociales, émotionnelles et comportementales. Cette vulnérabilité accrue peut rendre l’enfant incapable de s’engager dans des relations positives avec ses pairs et son comportement peut se caractériser par des symptômes d’internalisation (repli sur soi, tristesse, isolement) ou d’externalisation (colère, agressivité, emportement).

Les modèles thérapeutiques dans lesquels se développe une relation exclusive entre l’enfant et un thérapeute peuvent parfois donner au parent un sentiment de marginalisation et d’exclusion. Lorsque les enfants se sentent compris et acceptés à la maison, ils peuvent se sentir plus à même de gérer les difficultés en dehors de la maison.

Objectifs

La thérapie filiale vise à soutenir les familles qui reconnaissent que leur enfant peut avoir des difficultés émotionnelles ou relationnelles, en les aidant à résoudre les conflits qui contribuent aux difficultés de la relation parent-enfant. Ces difficultés peuvent donner aux parents un sentiment d’inadéquation et de perte de contrôle. En fournissant aux parents les compétences thérapeutiques nécessaires pour aider les enfants à aborder les sentiments profonds qui sous-tendent leurs comportements difficiles, les expériences qui ont probablement contribué au mauvais fonctionnement de l’enfant peuvent être abordées et traitées dans le contexte de la famille « thérapeutique ». En formant les parents à acquérir des compétences qui leur permettent de mieux comprendre et accepter l’enfant et de répondre avec sensibilité et empathie aux communications de l’enfant, on crée un contexte dans lequel les peurs et les angoisses de l’enfant liées à des expériences antérieures peuvent être explorées et exprimées en toute sécurité dans le cadre d’une nouvelle alliance spéciale parent-enfant.

La thérapie filiale convient aux familles composées d’un ou deux parents, avec des enfants âgés de 3 à 14 ans environ, mais elle peut être utilisée avec des enfants plus jeunes ou plus âgés. Lorsqu’il y a deux parents dans la famille, les deux sont encouragés à participer à la formation afin de pouvoir réaliser des séances de jeu à la maison avec les enfants.

Résultats

L’objectif principal de la thérapie filiale est de promouvoir la bonne santé mentale des enfants et de renforcer les relations familiales. Elle vise à obtenir les résultats suivants avec de nombreux enfants et leurs familles :

  • Diminuer les conflits entre l’enfant et ses parents, et réduire les comportements « difficiles » de l’enfant.
  • Réduire l’anxiété, la peur et le mauvais comportement de l’enfant en lui permettant d’explorer ses sentiments dans son nouvel environnement familial.
  • Permet aux parents de mieux comprendre les sentiments et les émotions qui sous-tendent les comportements de l’enfant.
  • Renforce l’attachement entre l’enfant et ses parents, car l’enfant commence à comprendre que ses parents comprennent et acceptent ses sentiments.
  • Apprendre aux parents de nouvelles façons de réagir avec sensibilité et empathie dans des situations extérieures aux séances de thérapie filiale.
  • Renforce le sentiment que le parent a le contrôle de la situation de son enfant, en lui donnant des outils thérapeutiques qu’il va pouvoir utiliser efficacement.
  • Réduit les rivalités en impliquant tous les enfants de la famille.

Pour en savoir + : (en anglais) : www.playandfilialtherapy.co.uk